Laura Rebessi est chercheuse en cinéma et sur les questions de genre.
Elle développe en ce moment des projets de films sur le même sujet.
Depuis 1989, Jules Falquet vit et travaille entre la France, le Mexique, le Salvador et d’autres pays d’Amérique latine et des Caraïbes. Ses premières recherches portaient sur la scolarisation des femmes indiennes du Chiapas (DEA), puis sur la participation des femmes au projet révolutionnaire armé au Salvador (qui a fait l’objet de sa thèse). Suivant les évolutions des mouvements sociaux de la région (de femmes et féministes, paysans et indiens), elle travaille aujourd’hui sur les résistances collectives à la mondialisation néolibérale et ses conséquences (nouvelles idéologies de la « gouvernance » et du « développement », transformation des migrations, ré-articulation des rapports sociaux de sexe, classe et « race », instrumentalisation du « genre »).
Étudiante de l’IHEAL jusqu’en 2015, Kim Aumonier est partie au Brésil pour enquêter sur les collectifs qui demandaient Mémoire, Vérité et Justice à propos de la dictature de 1964-1985. Les surprises de l’enquête de terrain l’ont amenées à réorienter sa recherche sur la relation qui s’est créée entre ces collectifs et le mouvement des Mères de Mai (Mães de Maio), un groupe de femmes dont les fils ont été tués par la Police Militaire lors d’un massacre ayant eu lieu dans les périphéries de São Paulo en mai 2006. Depuis, Kim a continué à suivre des processus de Justice transitionnelle et d’approfondissement de la démocratie en travaillant dans des contextes de post-conflit en Amérique latine. Elle a été assistante de recherche au Musée de la Mémoire du conflit armé colombien à Medellín, puis accompagnatrice internationale des défenseurs des droits humains au Guatemala.