Un hommage au réalisateur brésilien Eduardo Coutinho (1933-2014) et des discours sur la crise économique et politique au Brésil ont donné le ton de la soirée d’ouverture du festival en Brésil Mouvements le 12 octobre.
Le public, arrivé à 19h pour déguster des produits brésiliens, connaître le travail de l’artiste Kátia Fiera, et assister au dernier documentaire de Coutinho, « Dernières conversations », a rapidement rempli la grande salle du cinéma La Clef et s’est laissé porter par ce petit bijou d’humanité.
Le festival se poursuit jusqu’au 16 octobre avec la présence de réalisateurs et des autres intervenants pour des débats après les projections des films.
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Maud Chirio est maître de conférences à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, historienne spécialiste du Brésil contemporain. Elle travaille plus spécifiquement sur les forces armées pendant la dictature issue du coup d’Etat de 1964, la droite et l’extrême droite militaires, et la répression politique à cette période. Elle est l’auteure de A política nos quartéis. Revoltas e protestos de oficiais na ditadura brasileira (Rio de Janeiro, Zahar, 2012) et de La politique en uniforme. L’expérience brésilienne 1960-1980 (Rennes, PUR, 2016).
Docteur en droit par l’Université Paris 1, avec une spécialisation en anthropologie du droit. Consultant juridique pour plusieurs associations depuis 2007, dans les domaines des droits humains, du droit des peuples autochtones et de la responsabilité sociale des entreprises, il intègre en 2016 l’équipe de France Libertés, au sein des programmes Droits des peuples et Eau Bien commun.
Laura Rebessi est chercheuse en cinéma et sur les questions de genre.
Elle développe en ce moment des projets de films sur le même sujet.
En charge de l’Observatoire des multinationales. Passe son temps à surveiller le CAC 40, non pour jouer en bourse, mais pour en mesurer l’impact écologique et social. A côtoyé les mouvements de solidarité internationale et l’édition. Entre France et Nouvelle-Zélande.
Depuis 1989, Jules Falquet vit et travaille entre la France, le Mexique, le Salvador et d’autres pays d’Amérique latine et des Caraïbes. Ses premières recherches portaient sur la scolarisation des femmes indiennes du Chiapas (DEA), puis sur la participation des femmes au projet révolutionnaire armé au Salvador (qui a fait l’objet de sa thèse). Suivant les évolutions des mouvements sociaux de la région (de femmes et féministes, paysans et indiens), elle travaille aujourd’hui sur les résistances collectives à la mondialisation néolibérale et ses conséquences (nouvelles idéologies de la « gouvernance » et du « développement », transformation des migrations, ré-articulation des rapports sociaux de sexe, classe et « race », instrumentalisation du « genre »).
Glauber Aquiles Sezerino est sociologue, doctorant à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et administrateur de l’association Autres Brésils. Ayant travaillé sur le monde rural, la culture populaire, la constitution des élites intellectuelles au pays et sur le rapport entre les mouvements politiques et l’Etat brésilien, M. Sezerino propose un regard sur des mouvances sociétales qui met en rapport les différents strates de la société brésilienne dans un cadre analytique qui prime pour la complexité et le caractère critique. Avec une expérience de presque dix ans dans l’enseignement et avec des nombreuses participations à des débats, conférences et prises de parole dans les médias, M. Sezerino est habitué à traiter des sujets complexes avec des publics hétérogènes.
Marie-Laure Guislain est responsable du contentieux et de la coordination de la caravane juridique à Sherpa.
Avocate de formation et diplômée d’un LLM en Coopération Internationale et Droits de l’Homme, elle travaille à Buenos Aires en 2010 pour l’ONG de droits de l’Homme CELS, s’implique dans la gestion de projets de développement, et la réalisation d’un documentaire de sensibilisation sur le droit des migrants. Elle poursuit en 2011 dans la coordination de projets en Colombie, avec les communautés déplacées par le conflit armé, pour la protection de leurs droits et ressources naturelles, avant de rejoindre Sherpa en 2012.
Marie-Laure Guislain parle couramment l’anglais et l’espagnol.
Eric BEYNEL est l’un des porte parole de l’Union syndicale Solidaires. Syndicaliste au ministère des finances, inspecteur des douanes, il anime notamment la commission santé et conditions de travail de l’Union syndicale Solidaires depuis 2008 et est le rédacteur en chef du petit bulletin syndical sur les conditions de travail « Et voilà » qui bien entendu s’occupe aussi des questions d’environnement. Il s’occupe aussi de la formation syndicale et de la répression anti syndicale.
Étudiante de l’IHEAL jusqu’en 2015, Kim Aumonier est partie au Brésil pour enquêter sur les collectifs qui demandaient Mémoire, Vérité et Justice à propos de la dictature de 1964-1985. Les surprises de l’enquête de terrain l’ont amenées à réorienter sa recherche sur la relation qui s’est créée entre ces collectifs et le mouvement des Mères de Mai (Mães de Maio), un groupe de femmes dont les fils ont été tués par la Police Militaire lors d’un massacre ayant eu lieu dans les périphéries de São Paulo en mai 2006. Depuis, Kim a continué à suivre des processus de Justice transitionnelle et d’approfondissement de la démocratie en travaillant dans des contextes de post-conflit en Amérique latine. Elle a été assistante de recherche au Musée de la Mémoire du conflit armé colombien à Medellín, puis accompagnatrice internationale des défenseurs des droits humains au Guatemala.
Membre de l’association Frères des Hommes, Jean-Luc Pelletier est actuellement membre de son Conseil d’Administration. Plus particulièrement impliqué dans les relations de l’association avec les partenaires intervenant dans le domaine de l’agriculture familiale, en particulier au Brésil avec le Mouvement des Travailleurs Ruraux Sans Terre (MST).
Réalisation en 2015 – 2016 de cinq films documentaires courts tournés au Brésil avec le MST. En cours de montage : film au sujet du barrage de Belo Monte en Amazonie brésilienne.
Née au Brésil. Consultante en développement de projets documentaires en France et à l’étranger et membre de la commission Aide aux cinémas du monde (CNC) et Aide au court métrage (CNC). Après une carrière dans la recherche et l’enseignement en Sociologie, elle est nommée directrice-adjointe puis directrice des documentaires à Canal + France (1984-2002) et conseillère de programmes à l’unité documentaires de France Télévisions (2005-2015). Lors de l’année du Brésil en France (2005), elle est consultante pour le Cinéma et l’Audiovisuel auprès de l’AFAA. Membre depuis 2003 du comité de sélection du festival de documentaires « IT’S ALL TRUE » (Brésil), elle est programmatrice au festival Paris Cinéma et coordinatrice de la programmation des documentaires au festival de Cinéma Latino-Américain de Biarritz – La Cita (2003-2005). Jury pour de nombreux festivals internationaux de cinéma documentaire en France et à l’étranger (IDFA, Doc Leipzig, Visions du Réel, Doc Lisboa, etc.), elle dirige en 2011 le festival Doc Lisboa. Elle a également coréalisé le film Terra de Abril (1977) avec Philippe Costantini et réalisé Meres Mozambicaines (1978).
Erika Campelo est salariée du réseau Ritimo, responsable des partenariats internationaux et de la Plate-forme numérique e-change. Elle est également la co-fondatrice et la Secrétaire générale de l’association Autres Brésils.
Optimiste, Brésilien, Français et diplômé de l’École urbaine de Sciences Po à Paris, j’ai travaillé 2 ans pour ONU-Habitat, à Rio de Janeiro, où j’ai découvert sur les terrains les pathologies de la démocratie urbaine Brésilienne. Je suis engagé auprès du Mouvement Démocratique du 18 Mars (MD18), depuis avril, en articulation avec les collectifs de solidarité avec le Brésil en France et à l’internationale pour dénoncer le coup d’État au Brésil.