Nous vous attendons au cinéma Les 7 Parnassiens pour cette belle 15e édition de Brésil en Mouvements !
Cliquez ici pour ouvrir le programme : Prog_BEM19_WEB
— Information pratiques
Cinéma 7 Parnassiens
98 Boulevard du Montparnasse
75014 Paris
— Tarifs
7,5€ tarif plein / 6,5€ tarif réduit & adhérents Autres Brésils
Pass 6 séances : 36,90€
Vous pouvez réserver votre place sur la billetterie en ligne ou l’acheter directement sur place.
15 ans de BEM
Depuis 15 ans, le festival Brésil en Mouvements témoigne de l’histoire récente du Brésil. Donnant une voix aux mouvements sociaux brésiliens, BEM diffuse en France un cinéma documentaire divers, toujours courageux face aux risques du réel et de sa représentation.
Depuis 15 ans, BEM, tout en évoluant, a toujours gardé la cohérence qu’exige l’engagement auprès du cinéma et des mouvements sociaux. À travers ce festival, l’association Autres Brésils a pu défendre une éthique de l’engagement ainsi que du cinéma engagé.En 2019, après tant de bouleversements et retournements de l’histoire, c’est bien l’engagement qui nous pousse : l’engagement en tant que contrat, liaison et promesse.
Occuper et résister
La programmation 2019 a été conçue à partir du mot d’ordre « occuper et résister », utilisé au Brésil par plusieurs mouvements. Sous le gouvernement de Bolsonaro, face à la montée des violences, il faut occuper les rues, les places et les bâtiments vides. L’occupation est résistance, et la résistance passe par l’occupation des espaces en tant que lieu politique – là où nous prenons position.
C’est pourquoi les films de cette année mettent en avant les histoires des persécuté.e.s du gouvernement d’extrême droite : desautochtones, des LGBTQI (notamment des lesbiennes et femmes trans), des paysan.nes, des victimes de la dictature militaire, des victimes de la violence de l’État (ici leshabitant.e.s des favelas),desquilombolas, des lycéen.ne.s et des habitant.e.s d’occupations urbaines.
Le cinéma brésilien est devenu lui-même un territoire à occuper. Les politiques publiques pour le cinéma sont aujourd’hui en péril au Brésil. Les représailles et la censure reviennent. Face aux tentatives d’abrutissement de la pensée et de destruction du cinéma divergent et libre, occupons les écrans et les salles avec des films et des débats.
Occuper et résister sous Bolsonaro n’est pas juste une question de présent, mais d’avenir. Nous nous sommes toujours demandé ce que peut apporter le cinéma aux luttes. La réponse, aujourd’hui, nous semble être justement la capacité de les construire et de les figurer, de leur offrir un horizon de possibilités.
Films sélectionnés
Dans une société où les femmes sont en première ligne dans les résistances, le festival leur consacrera une place privilégiée. Jeunes étudiantes, anciennes prisonnières politiques, leaders autochtones, paysannes, responsables communautaires, femmes trans, ouvrières, mères, filles, cinéastes : ce sont les femmes qui bâtissent le chemin de cet avenir possible. Il faut souligner notamment le rôle des femmes autochtones, qui émergent comme l’avant-garde de la lutte contre les politiques violentes et génocidaires du gouvernement de Bolsonaro. Ce sont les femmes autochtones qui se battent pour l’environnement, nous apprenant que tout est lié : nos vies, nos luttes, nos images sont engagées les unes dans les autres.
Cette année, pour célébrer tous les cinémas brésiliens, « Brésil en Mouvements » met également à l’honneur la singulière « Mostra de Cinema de Tiradentes » (Minas Gerais).
Pour la première fois, les long-métrages sélectionnés participeront à une compétition pour recevoir le « Prix du public » de Brésil en Mouvements. Ce prix nous permettra de fêter les 15 ans du festival qui a, depuis sa première édition, programmé plus de 240 films. Une belle occasion également de remercier notre public en élargissant son espace de participation.
Long-métrages
Film d’ouverture
CHÃO, présenté en partenariat avec le Festival International Jean Rouch
de Camila de Freitas – 2019 – 110’ – VOSTFR
Depuis 2015, les travailleurs ruraux sans terre occupent les terres d’une usine de canne à sucre. Ils luttent pour conquérir une terre où s’installer, pour inventer des nouvelles formes de cultures de la terre et des utopies politiques.
Film de clôture
TORRE DAS DONZELAS, de Susanna Lira – 2018 – 97’ – VOSTFR
Ce film réunit, plus de 40 ans après leur incarcération, un groupe de prisonnières politiques de la dictature brésilienne, dont l’ancienne présidente Dilma Rousseff. Partageant leurs souvenirs, elles montrent que la résistance est le seul moyen de rester libre.
Films en compétition (Prix du public)
AUTO DE RESISTÊNCIA, de Natasha Neri et Lula Carvalho – 2018 – 104’ – VOSTFR
Documentaire sur les homicides pratiqués par la police contre les jeunes des favelas à Rio. Les mères des victimes dénoncent les mensonges de la police, déterminées à prouver l’innocence de leurs fils.
BIMI SHU IKAYA, d’Isaka Huni Kuin, Siã Huni Kuin et Zezinho Yube – 2018 – 50’ – VOSTFR
Bimi est la première femme autochtone Huni Kuin à devenir cheffe. La hiérarchie et les traditions patriarcales du peuple Huni Kuin l’ont poussée à quitter sa terre d’origine pour fonder et organiser un nouveau village.
BLOQUEIO, de Victoria Alvares et Quentin Delaroche – 2018 – 76’ – VOSTFR
Six semaines avant les élections présidentielles de 2018, les chauffeurs routiers font grève et bloquent le Brésil, affirmant qu’une intervention militaire serait la seule solution.
ELEIÇÕES, d’Alice Riff – 2018 – 100’ – VOSTFR
À l’occasion des élections des délégué.e.s, quatre groupes de lycéen.e.s révèlent leurs divergences politiques. Le franc-parler de la réalité quotidienne accompagne la résistance du rêve, de l’amitié et du droit de chercher de nouveaux chemins.
INDIANARA, présenté en partenariat avec l’ACID
d’Aude Chevalier-Beaumel et Marcelo Barbosa – 2019 – 84’ – VOSTFR
Révolutionnaire hors norme, Indianara mène avec sa bande un combat pour la survie des personnes transgenres au Brésil. Face aux attaques de son parti politique et à la menace totalitaire qui plane sur le pays, elle rassemble ses forces pour un dernier acte de résistance.
PARQUE OESTE, présenté en partenariat avec la Mostra de Cinema de Tiradentes (Brésil)
de Fabiana Assis – 2018 – 70’ – VOSTFR
Après avoir été violemment chassée de l’occupation où elle vivait, en 2005, une femme reconstruit sa vie à partir de sa lutte pour le logement.
Rétrospective
ÚLTIMAS CONVERSAS, d’Eduardo Coutinho – 2015 – 85’ – VOSTFR
Réalisé par Eduardo Coutinho, qui fut à l’avant-garde du documentaire brésilien des années 1960 à 1990, et terminé par João Moreira Salles, figure du documentaire brésilien contemporain, Últimas conversasaborde avec de jeunes Brésiliens des thèmes aussi variés que la famille, l’amour, la religion, l’identité, la discrimination et le harcèlement.
Court et moyen métrages
DIA DE ELEIÇÃO, de Nereu Afonso – 2019 – 8’ – VOSTFR
Le jour où le Brésil a basculé : chronique urbaine personnelle d’un brésilien allant voter le jour de l’élection de Bolsonaro.
KA’A ZAR UKYZE WÀ, de Flay Guajajara, Edivan Guajajara et Erisvan Bone Guajajara – 2019 – 13’ – VOSTFR
Les Awá Guajá sont l’un des derniers peuples de chasseurs-cueilleurs. Leurs terres, envahies par les bûcherons, les chasseurs et les narcotrafiquants, sont entourées de villes qui dépendent de l’extraction illégale du bois.
MARÉ, d’Amaranta César – 2018 – 23’ – VOSTFR
Plusieurs générations de femmes noires vivent de manières distinctes leur relation au temps et à l’espace.
MINI CINÉ TUPY, en rétrospective
de Sergio Bloch – 2003 – 10’ – VOSTFR
Un homme installe un théâtre chez lui pour montrer des films à ses voisins.
NOSSOS MORTOS TÊM VOZ, de Fernando Sousa e Gabriel Barbosa – 2019 – 28’ – VOSTFR
Dans la région de la Baixada Fluminense, les familles des victimes de la violence de l’État veulent sauver la mémoire de ces vies volées à travers une vision critique des violences policières, en particulier celles contre les jeunes noirs.
QUENTURA, de Mari Corrêa – 2018 – 36’ – VOSTFR
Depuis leurs jardins et leurs maisons, des femmes autochtones de l’Amazonie nous invitent dans leurs univers en observant les impacts du changement climatique sur leur mode de vie.
SAIR DO ARMÁRIO, de Marina Pontes – 2018 – 3’15 – VOSTFR
« Maintenant, je me répète sans cesse que si j’étais née muette, ou si j’avais fait vœu de silence ma vie entière pour assurer ma sécurité, ça ne m’aurait pas empêchée de souffrir pour autant, je n’échapperais pas à la mort de toute façon. » Audrey Lorde
TEKOHÁ : O SOM DA TERRA, de Rodrigo Arajeju et Valdelice Veron – 2017 – 20’ – VOSTFR
Nos mères mènent la reprise de la terre Tekohá Takuara pour sauver notre mode de vie – nhande reko. L’agrobusiness avance sur les corps-terres autochtones dans le Mato Grosso Do Sul.
TORRE, de Nádia Mangolini – 2017 – 18’ – VOSTFR
Les enfants de Virgílio Gomes da Silva, premier disparu politique de la dictature civile-militaire brésilienne, racontent leur enfance sous le régime autoritaire.
L’affiche de la 15e édition de Brésil en Mouvements est dévoilé ! Un grand merci à Antoine Olivier.
Pour que BEM continue à être un festival indépendant et engagé, chaque fois plus courageux, nous avons besoin de votre soutien :
Nous préparons une très belle édition pour vous !
Viva o cinema brasileiro !
Até breve !
L’appel à films pour la 15e édition de Brésil en Mouvements est ouvert jusqu’au 7 mai ! Règlement et fiche d’inscription ci-dessous. Le festival aura lieu du 25 au 29 septembre au cinéma Les 7 Parnassiens.
A chamada para filmes da 15a edição de Brésil en Mouvements está aberta até do dia 7 de maio. Regulamento e formulário de inscrição abaixo. O festival acontecerá entre 25 e 29 de setembro no cinema Les 7 Parnassiens.
En français : BEM2019-FR
Em português : BEM2019-PT
(Film A Gis, BEM 2018)
Face à la violence de la société et de l’État, que peut le cinéma ? Au fil des mois, le régime non-démocratique post-coup d’État a plongé le Brésil dans un contexte de précarisation extrême, de suppression des droits civiques et fondamentaux et de criminalisation des mouvements sociaux. Le cinéma documentaire dénonce, résiste et brûle de voir cette société brésilienne s’élever contre sa propre destruction. Court-métrages, long-métrages, professionnels ou amateurs, petits films réalisés avec un téléphone portable ou vidéos live sur Facebook, les images mènent une guerre contre le démantèlement de la démocratie. Le cinéma documentaire n’est pas en reste. C’est ce cinéma brûlant que propose la 14ème édition du festival Brésil en Mouvements.
Découvrez la bande-annonce de l’édition 2018 :
https://www.youtube.com/watch?v=9ovOqFIXVO0&feature=youtu.be
Achetez vos places en ligne dès maintenant : La billeterie
Cette année, le festival, qui se tiendra du 19 au 23 septembre au cinéma Les 7 Parnassiens, s’est concentré sur plusieurs thèmes urgents :
Baronesa
Ouverture – 19/09 à 20h30
Baronesa (Juliana Antunes, 2017), a été sélectionné par divers festivals internationaux (dont la Viennale) et primé dans toute l’Amérique Latine – au Chili (Fic Valdivia 2017), à Cuba (Festival international du nouveau cinéma latino‑américain de la Havana, 2017) et en Argentine (Festival International de cinéma de Mar del Plata, 2017). La séance sera présentée par Amaranta César, chercheuse, réalisatrice et créatrice du festival CachoeiraDoc.
Pastor Cláudio
20/09 à 20h30
Pastor Cláudio (Beth Formaggini, 2017) part à la rencontre d’un des bourreaux de la dictature. En cette période à nouveau sombre, où des députés rendent hommages à des tortionnaires, où la police assassine et où les droits humains fondamentaux sont attaqués, il est plus que jamais urgent de regarder le passé et d’en tirer des leçons.
Arpilleras : bordando a resistência
21/09 à 18h
Arpilleras, Bordando a Resistência (2017) a été réalisé par le collectif de femmes du Mouvement des Personnes Atteintes par les Barrages au Brésil. Cette séance aura lieu en partenariat avec France Amérique Latine.
Bixa Travesty et Tailor
21/09 à 20h30
Bixa Travesty (Kiko Goiffman, Claudia Priscilla, 2018), est le vainqueur du Teddy du meilleur documentaire à la Berlinale 2018. Sélectionné par divers festivals internationaux (dont le Documenta Madrid 2018, Toronto LGBT 2018 et le Festival International du film de Cartagena, 2018), il nous donne à voir Linn Da Quebrada, performeuse noire et trans de la périphérie de São Paulo, questionnant la place de la scène queer dans les favelas. Cette séance aura lieu en partenariat avec le festival Chéries-Chéris et débutera avec la projection du court-métrage d’animation Tailor (Calí dos Anjos, 2017).
22/09 à 15h
Nous sommes très heureux de consacrer une séance inédite au festival brésilien CachoeiraDoc, qui depuis 2010 montre à Bahia un documentaire innovant, capable de penser l’esthétique et le politique. Amaranta César, la créatrice et programmatrice du festival sera présente pour introduire les films et animer le débat.
Limpam com Fogo
22/09 à 20h30
Limpam com Fogo (César Vieira, Conrado Ferrato, Rafael Crespo, 2016) revient sur les incendies criminels et pose une question fondamentale : qui a droit au logement ?
Esquerda em Transe
23/09 à 16h30
Esquerda em Transe (Renato Tapajós, 2017), quelques semaines avant les élections présidentielles au Brésil, permet de faire un point sur l’état et l’avenir de la gauche au Brésil.
Ex-Pajé
Clôture – 23/09 à 20h30
Ex-Pajé (Luiz Bolognesi, 2017), mention spéciale à la Berlinale 2018, a été programmé, entre autres, au Festival du Documentaire de Sheffield 2018 au Royaume Uni, et au 21e Festival International de Shanghai en Chine. Il retrace avec émotion et poésie la vie d’un ancien chamane, après que l’homme blanc, la médecine et la technologie l’aient peu à peu remplacé dans la communauté.
Les documentaires de cette édition nous plongent au cœur d’un pays en transe, devant un peuple et un cinéma prêts à s’insuffler, refusant d’être anéantis. Ce souffle de vie, de survie et de résistance anime les dix huit films sélectionnés. L’image cinématographique, « ce n’est pas une image juste, c’est juste une image », annonce Jean-Luc Godard dans Vent d’est (1970). Les images exigent un acte de pensée et de montage, certes, mais dans le contexte actuel, certains films cherchent une image juste – ou plutôt une « justesse » des images : des images capables de rendre et de réclamer justice, des images capables de représenter la réalité mais aussi de résister et de rêver d’un monde juste. La 14e édition de Brésil en Mouvements présente de tels films.
Brésil en Mouvements a le plaisir d’accueillir le dessinateur et auteur Marcelo D’Salete, lauréat d’un Prix Eisner 2018. Ce dernier exposera quinze planches originales de sa B.D. Angola Janga entre les murs du cinéma Les 7 Parnassiens. En partenariat avec les maisons d’édition Çà et là et l’Échappée, ainsi que la librairie Quilombo, l’auteur sera présent pour une rencontre avec le public le samedi 22 septembre. Nous présenterons également le livre Quilombo, de Flávio dos Santos Gomes, traduit du Portugais par Georges Da Costa, administrateur d’Autres Brésils.
Cette année, la littérature sera reine au festival avec la participation des maisons d’édition Çà et Là, L’Échappée et Anacaona ainsi que la librairie Quilombo. Ils vous présenteront leurs ouvrages en accord avec les thématiques du festival. Des romans engagés pour des histoires modernes.
Après chaque séance, des débats sont prévus avec des spécialistes sur des questions politiques, sociales et environnementales tant brésiliennes que françaises. Quatre réalisateur.ice.s spécialement venu.e.s du Brésil seront présent.e.s pour échanger avec vous.
Par sa voix touchante, Ana Guanabara nous transporte au coeur de la musique populaire brésilienne, accompagnée par le guitariste Nelson Ferreira : sambas, bossas novas, mais aussi du baião ou du xote, des rythmes festifs du nord-est du Brésil, aux couleurs et à la sensualité particulières. Caymmi, Chico Buarque, Julio Dain, Luiz Gonzaga, Djavan, entre autres, composent son répertoire à la fois élégant, poétique et percutant. Rendez-vous samedi 22 septembre à 19h.
Pour les petites faims et soifs, tout au long du festival un bar sera à disposition. Nous aurons le plaisir de vous proposer de la nourriture traditionnelle brésilienne, notamment des pães de queijo et des brigadeiros. La caïpirinha sera également au rendez-vous.
Até breve !L’équipe d’Autres Brésils
La 14e édition de Brésil en Mouvements se prépare ! Nous avons hâte de vous retrouver dès le 19 septembre aux 7 Parnassiens.
Tout en profitant de l’été, aidez BEM à continuer d’être un festival libre et engagé. C’est par ici :
Brésil en Mouvements 2018 sur HelloAsso
Un grand merci à ceux qui nous soutiennent !
Quel beau programme ! Nous vous attendons nombreux pour la prochaine édition de Brésil en Mouvements.
N’oubliez pas d’acheter vos billets en ligne sur le site du Cinéma La Clef.
Demorô !
Le Festival Brésil en Mouvements vous attends :
5 jours, 18 films, des débats et des rencontres autour de caipirinhas !
Découvrez notre magnifique bande-annonce réalisée par Fabrizio Rosa !
Et pour nous aider, c’est par ici : https://www.helloasso.com/…/campagne-bresil-en-mouvements-2…
En ce début d’automne 2017, l’association Autres Brésils est heureuse de vous accueillir au cinéma La Clef pour la 13ème édition du festival Brésil en Mouvements.
La soirée d’ouverture aura lieu le 27 septembre avec la projection de Martírio, film incontournable de Vincent Carelli.
Voici le déroulé de la soirée :
18h00 – 19h30: Buffet d’ouverture et vernissage de l’exposition.
Nous vous attendrons dès 18 heures avec denrées et cocktails aux influences brésiliennes: bolinhos de bacalhau, risoles de camarāo, caipirinhas, etc. Un stand de produits Guayapi sera également à votre disposition.
Vous pourrez profiter d’une exposition du photographe brésilien Francis Azevedo qui parcourut la place de la république lors de l’occupation Nuit Debout en 2016.
Pour parfaire votre connaissance de la société brésilienne et de sa littérature riche, les éditions Anacaona vous proposeront une sélection d’ouvrages sur leur stand.
19h30 – 23h30: projection du film Martírio suivi d’une rencontre avec son réalisateur Vincent Carelli.
Détails du film:
Martírio (Martyre)
Réalisation: Vincent Carelli, Ernesto de Carvalho, Tatiana Almeida
2016 – 2h40 – VOSTFR
Résumé: Quand en 1988, Vincent Carelli filmait la lutte des Guarani-Kaiowa pour la restitution de leurs terres, il ignorait que, vingt ans plus tard, la violence se serait aggravée et que les droits acquis seraient menacés sous la pression des lobbys de l’agro-business. De retour avec ses collaborateurs Ernesto et Tita, il fouille l’histoire coloniale. Il suit les débats judiciaires et politiques dans lesquels la Funai, organisme gouvernemental créé pour mettre en œuvre les politiques relatives aux indigènes, se trouve prise en tenaille. L’anime surtout une fidélité à ces communautés rétrécies, à leurs rituels, à leur mode de vie. La persévérance des réalisateurs est une ode à cette résistance endurante et non-violente.
Bande Annonce: http://www.dailymotion.com/video/x5fhymn
RAPPEL: Nous vous conseillons de réserver vos places directement auprès du cinéma La Clef.
RAPPEL 2 : Nous avons besoin de votre soutien! Notre appel à dons pour le festival est toujours en ligne:
https://www.helloasso.com/associations/autres-bresils/collectes/campagne-bresil-en-mouvements-2017
Até breve !
Pour la 13ème édition de « Brésil en Mouvements » qui aura lieu du 27 septembre au 1er octobre 2017 au Cinéma La Clef, Autres Brésils recherche des films documentaires récents.
Comme chaque année depuis 2005, Brésil en Mouvements propose une sélection de films documentaires sur le Brésil et particulièrement sur les questions sociales et environnementales. Les projections sont suivies soit par des débats, soit par des rencontres avec les réalisateurs.
Pour inscrire votre film à la phase de sélection, merci d’envoyer :
Formulaire d’inscription : inscription-bem2017
Date limite d’envoi : vendredi 31 mars 2017 (cachet de la poste faisant foi)
L’inscription des films doit se faire impérativement par courriel à bresils[at]autresbresils.net et par voie postale à l’adresse suivante :
Autres Brésils – CICP
21 ter rue Voltaire
75011 Paris
FRANCE
L’envoi des DVD s’effectue aux frais, risques et périls des candidats qui renoncent à tout recours envers les organisateurs.
Pela décima terceira edição de Brésil en Mouvements, que acontecerá entre os dias 27 de setembro e 1 de Outubro de 2017 no Cinema La Clef, a associação Autres Brésils, uma organização sem fins lucrativos que tem por objetivo incentivar o diálogo e o conhecimento entre o Brasil e a França, busca filmes recentes.
A Brésil en Mouvements propõe todos os anos desde 2005 uma seleção de filmes documentários sobre o Brasil e particularmente sobre as questões sociais e ambientais. As projeções podem ser seguidas de debates ou de encontros com os diretores. A mostra não inclui seções, competição ou entrega de prêmios.
Para completar sua inscrição precisa enviar :
Formulário de inscrição : inscrição-bem2017
Data limite para o envio : 31 de Março de 2017
A inscrição dos filmes deve ser feita imperativamente por correio eletrônico no endereço bresils[at]autresbresils.net e por correio no seguinte endereço :
Autres Brésils – CICP
21 ter rue Voltaire
75011 Paris
FRANCE
O envio do DVD fica por conta, custo e risco dos candidatos, que se abstêm de todo recurso contra os organizadores da mostra.
Nota : Não é obrigatório que os DVDs sejam legendados. No entanto, é preferível que sejam disponibilizadas uma lista completa e definitiva dos textos e diálogos originais, e/ou de uma tradução francesa ou portuguesa dos textos e diálogos, e/ou de uma lista das legendas francesas ou portuguesas que existam, com time-codes.
Débat « Mégaprojets, environnement et droits humains en Amazonie : le rôle des multinationales européennes »
Le dernier jour de la 12e édition du Festival Brésil en Mouvements a été un succès: les projections de documentaires sur la mémoire de la dictature militaire brésilienne (1964-1985) ont été suivie par un débat passionné sur la crise politique actuelle, et la clôture a été couronnée par la projection d’un film plein de sensibilité sur la folie, avec la présence de la réalisatrice, qui a passé plus d’une heure à répondre aux questions du public après.
Nous vous remercions de votre participation au festival Brésil en Mouvements 2016 et à bientôt !
La soirée d’ouverture du festival « Brésil en Mouvements » a été un véritable succès ! Merci à tous d’être venus si nombreux ! Et merci beaucoup à nos super bénévoles !
Découvrez quelques images de cette très belle soirée !
Un hommage au réalisateur brésilien Eduardo Coutinho (1933-2014) et des discours sur la crise économique et politique au Brésil ont donné le ton de la soirée d’ouverture du festival en Brésil Mouvements le 12 octobre.
Le public, arrivé à 19h pour déguster des produits brésiliens, connaître le travail de l’artiste Kátia Fiera, et assister au dernier documentaire de Coutinho, « Dernières conversations », a rapidement rempli la grande salle du cinéma La Clef et s’est laissé porter par ce petit bijou d’humanité.
Le festival se poursuit jusqu’au 16 octobre avec la présence de réalisateurs et des autres intervenants pour des débats après les projections des films.
Consultez le programme complet ici.
Traduction de l’entretien : Jeanne de Larrard
Sur la base de témoignages recueillis durant quatre ans autour de la construction du barrage de GDF Suez, « Jaci – Les sept pêchés d’un chantier en Amazonie » aborde les controverses socio-environnementales liées à ce projet. Dans la ville de Jaci, où la demande de travailleurs est forte, une révolte éclate en 2011 bloquant le chantier et menant à des arrestations.
Carlos Juliano Barros est journaliste au sein de l’ONG Reporter Brasil etl’un des réalisateurs de « Jaci ». Quelques jours avant la projection de son film dans le cadre du festival Brésil en Mouvements, il aborde les questionnements de l’équipe de journalistes de Reporter Brasil et nous livre quelques anecdotes liées au tournage.
Le film a été sélectionné par plusieurs grands festivals, comme É tudo verdade [festival de documentaires qui a lieu chaque année, depuis 1996, dans les plus grandes villes brésiliennes], et a été diffusé par la chaîne Globo News, la plus importante chaîne de télévision au Brésil. Il a aussi reçu le Prix Gabriel García Marquez de Journalisme, l’un des prix les plus prestigieux d’Amérique Latine.
« Jaci – Les sept pêchés d’un chantier en Amazonie » sera projeté dans le cadre du festival Brésil en Mouvements le jeudi 13 Octobre à 20h. La projection sera suivie du débat : « Mégaprojets, en Amazonie : le rôle des multinationales européennes », en présence de Carlos Juliano Barros, tout spécialement venu du Brésil pour l’occasion.
Les autres intervenants de cette soirée organisée en partenariat avec l’Observatoire des Multinationales sont : Eric Beynel, porte-parole de l’Union syndicale Solidaires, et Marie-Laure Guislain, responsable du contentieux au sein du Programme Globalisation et Droits Humains de l’association Sherpa. Olivier Petitjean, responsable éditorial de l’Observatoire des multinationales, sera le modérateur de ce débat.
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Quels sont les sept « péchés » de la construction de l’Usine de Jirau et comment les avez-vous sélectionnés ?
Carlos Juliano Barros – Notre idée initiale était de faire une corrélation entre les sept péchés capitaux et les sentiments et sensations vécus par les ouvriers des travaux de l’usine hydroélectrique de Jirau. Au final, cette corrélation n’était pas tellement nécessaire. Mais le chapitre « Jouer », par exemple, serait l’équivalent du péché « Luxure ». Comme la partie dans laquelle apparaissent les scènes de révoltes et d’incendies des logements pourrait être associée au péché « colère », par exemple.
Comment a surgi l’intérêt pour ce thème ?
Carlos Juliano Barros – Le film est une production de Repórter Brasil, un organisme de professionnels de la communication et de l’éducation, centré sur la production de contenus sur les droits de l’homme, les droits du travail et les questions socio-environnementales. Comme nous sommes toujours attentifs à ces sujets, et comme les grèves et révoltes des ouvriers impliqués dans la construction de l’usine hydroélectrique de Jirau n’avaient reçu aucune couverture journalistique à la hauteur de l’importance de ce qui est arrivé, nous avons décidé de parier sur cette histoire !
Qu’est-ce qu’est Repórter Brasil, depuis combien de temps cela existe-t-il, et comment vous financez-vous ?
Carlos Juliano Barros – Comme je l’ai dit auparavant, Repórter Brasil est un organisme de professionnels de la communication et de l’éducation centré sur la production de contenus sur les droits de l’homme, les droits du travail et les questions socio-environnementales. En 2016, nous arrivons à 15 années d’existence. Pour développer nos travaux, nous maintenons des partenariats avec des entreprises, des syndicats, des organisations non-gouvernementales et multilatérales (comme l’OIT, par exemple), à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
Combien de temps avez-vous passé à Rondônia, au total, pour faire ce film ?
Carlos Juliano Barros – Nous avons mis quatre ans à faire ce film. Evidemment, au long de cette période, nous ne nous sommes pas dédiés uniquement à ce documentaire. Comme Rondônia est très loin de São Paulo, où Repórter Brasil est basée, nous nous sommes déplacés en Amazonie chaque fois qu’un événement important y survenait. C’est ainsi qu’on y est allés pour la seconde grande grève des ouvriers à Jirau, et pour la crue historique du fleuve Madeira.
Combien d’entretiens avez-vous réalisé ?
Carlos Juliano Barros – Ecoutez, je n’ai aucune idée du nombre d’entretiens que nous avons réalisé au total. Des dizaines. Beaucoup, en réalité ! Malheureusement, nous n’avons pas pu toutes les intégrer au film.
Quel(le) est l’histoire / le récit qui a le plus impacté(e) les réalisateurs du film ?
Carlos Juliano Barros – La séquence du film qui m’a le plus impressionné est celle qui montre un ouvrier ivre et inconscient, qui dort au milieu d’une rue de Jaci. Ses compagnons tentent de l’aider, en appelant une ambulance du service public de santé, qui refuse de l’emmener à l’hôpital. La révolte des travailleurs contre cette situation et la façon dont ils ont ramené leur ami ivre au logement du chantier dévoilent, de manière nue et crue, le quotidien et la vie des ouvriers d’un grand chantier en Amazonie.
Vous croyez que votre présence là-bas, parmi les ouvriers, a donné de la force à la grève ?
Carlos Juliano Barros – Sincèrement, non, je ne crois pas. Il y avait 20 000 ouvriers à Jirau. Notre équipe était très réduite et se concentrait uniquement sur l’observation et la captation de ce moment historique.
Pourquoi ces tragédies sont-elles si peu exposées au Brésil ?
Carlos Juliano Barros – Pour plusieurs raisons. D’abord, ces grands chantiers sont réalisés par des entreprises très puissantes, fortement liées aux partis politiques et aux médias. Par ailleurs, il faut relever une certaine méconnaissance et une bonne dose de désintérêt de la part des journalistes, sur l’histoire et sur les réels impacts de ces grands chantiers au Brésil. On ne peut pas non plus ignorer ce que ces événements disent des travailleurs pauvres et marginalisés – il y a, c’est certain, un préjugé de classe qui les rendent invisibles pour une bonne part de l’opinion publique.
J’ai vu qu’on vous a plusieurs fois refusé l’accès à l’usine. Vous avez rencontré des problèmes avec la justice ou avec la police, pour la réalisation du documentaire ?
Carlos Juliano Barros – L’accès au chantier était une clef indispensable à la réalisation du film, parce que nous voulions montrer les viscères de la construction de l’usine, en passant aux rayons X les conditions de travail de l’entreprise. Nous avons réussi à entrer deux fois, grâce au soutien des autorités et des travailleurs. Les scènes captées en ces deux occasions sont vitales pour le film. Nous n’avons pas eu de problèmes.
Avez-vous l’intention de donner une suite au film ?
Carlos Juliano Barros – Repórter Brasil poursuit sa mission qui consiste à faire des documentaires sur les thématiques socio-environnementales et sur les droits du travail. Cependant, en ce qui concerne Jirau spécifiquement, nous ne projetons pas d’y donner suite.
Traduction de l’entretien : Jeanne de Larrard
Cinéaste brésilienne née à Bahia, Fernanda Vareille est diplômée de cinéma de l’Université Sorbonne Nouvelle et de journalisme de l’Université de Londres.
En 2014, elle écrit et réalise en France le court métrage « La Bascule ». En 2015, elle termine « La folie entre nous », un documentaire qui nous plonge dans l’univers de patients d’un hôpital psychiatrique brésilien.
Le documentaire sera projeté le 16 Octobre à 20h, à l’occasion de la soirée de clôture du festival Brésil en Mouvements en présence de la réalisatrice. Quelques jours avant le festival et la projection de son film « La folie entre nous », Fernanda Vareille nous a accordé un entretien dans lequel elle revient sur sa démarche et les anecdotes liées au tournage de ce documentaire.
En attendant la projection, découvrez la bande annonce ici.
– Pourquoi « «La Folie entre nous » ?
Fernanda Vareille : Le film a été librement inspiré du livre homonyme du psychanalyste Dr. Marcelo Veras. Le « nous » de « La folie entre nous » se réfère à la première personne du pluriel, mais aussi aux nœuds[1], c’est-à-dire aux attaches, aux liens que l’on peut faire dans la vie. Marcelo Veras, dans son livre, montre cela en utilisant les théorèmes de Lacan ; moi, j’essaie de le montrer à travers les images. Dans la première partie du livre, Dr. Marcelo livre son expérience en tant que directeur de l’hôpital et raconte comment il a appliqué la psychanalyse pour administrer l’hôpital Juliano Moreira. Il décrit un univers qui m’a inspiré. L’idée de réaliser le documentaire a surgi à partir de cette rencontre. Mais le film montre ma rencontre avec ces personnes, avec l’hôpital. Il existe un personnage qui est présent dans le livre comme dans le film. La deuxième partie du livre est assez technique et requiert des connaissances académiques, pour pouvoir suivre les théories développées.
– Comment fut l’expérience de pénétrer dans l’hôpital psychiatrique avec une caméra ?
Fernanda Vareille : Ce fut un processus lent, conquis peu à peu. On a filmé en immersion. On arrivait très tôt à l’hôpital, et on restait toute la journée, parmi les personnages. Pendant plusieurs jours, on n’a pas filmé, on était là, présents, parmi eux, pour qu’ils s’habituent à notre présence, à la présence de la caméra.
On a passé beaucoup de temps à l’hôpital, on a vécu divers moments. Peu à peu, on s’est rendus invisibles ; avec le temps, on ne dérangeait plus. On est devenus des gens de là-bas. C’était magique ! Avec le temps, on en est venus à faire partie du paysage de l’hôpital, et jusqu’aux surveillants les plus sévères nous souriaient ; on a acquis leur confiance. Leur regard sur nous – le regard des patients comme celui des employés – avait changé. Au début, il y a avait une certaine peur de notre présence, presque comme si on était une menace. Mais, avec le temps, on n’a plus causé de peur.
Je crois qu’ils ont réalisé qu’on voulait avoir accès à la subjectivité des gens, à travers la parole, leurs récits de leurs histoires. Les gens y voyaient une opportunité, une ouverture pour exposer leurs problèmes, leurs questions ; ils étaient écoutés, on donnait de l’importance à leurs mots, ils se transformaient en sujets. Ils contaient leurs propres histoires.
– Comment a surgit ton intérêt pour ce thème ?
Fernanda Vareille : A partir d’une conversation avec Dr. Marcelo Veras, mon ami, qui m’a donné un exemplaire de son livre et qui m’a parlé du Criamundo. Il fut le directeur de l’hôpital Juliano Moreira et il m’a conté un peu de son expérience.
– Avais-tu déjà été dans des institutions psychiatriques auparavant, ou t’étais-tu déjà heurtée à ce thème ?
Fernanda Vareille : Je n’avais jamais mis les pieds dans un hôpital psychiatrique auparavant. Le contact que j’avais eu avec l’univers du film – c’est-à-dire la folie – venait de mes propres questionnements sur ma santé mentale, et de l’observation de mon entourage.
De façon ingénue, j’associais la folie à la liberté. Au début, je romantisais encore la folie, je voyais même une certaine poésie dans l’hôpital. Cela a disparu quand mon regard a mûri.
– Qu’est-ce que tu as retiré de plus précieux / important, de ce processus ?
Fernanda Vareille : Ce fut un précieux processus d’auto-découverte. Pendant les tournages, principalement lors de la première étape, entrer dans un hôpital, connaître ce monde et les personnes qui le composent, les patients comme les soignants, constituaient un éternel questionnement. Tu es obligé de te remettre en question en permanence. Je me demandais toujours : pourquoi telle personne m’intéresse ? Qu’est-ce qu’elle a qui éveille ma curiosité ? Pourquoi l’entretien avec untel m’a dérangé ? Ce n’en sont que quelques unes. C’était un torrent de questions et d’interrogations qui faisaient surface et qui me faisaient reconsidérer mes propres fantasmes et questions, concepts… Je crois que les autres membres de l’équipe sont passés par des processus similaires. Je trouvais du plaisir à me confronter à ces questions, et ainsi à découvrir davantage sur moi-même. Même si ça peut être aussi un processus douloureux.
Ce fut mon premier long-métrage ; quatre ans se sont écoulés entre le moment où j’ai décidé de filmer et celui où le film a été prêt. J’ai suivi et été active dans toutes les étapes. Depuis l’élaboration du projet et la recherche de financements, jusqu’à la distribution. J’ai beaucoup appris avec le film, avec les personnes avec lesquelles j’ai eu la chance de travailler. Mais le plus enrichissant a été ce processus d’auto-découverte imposé quand on fait un film sur cette thématique. Je peux dire que la confection de ce film et les rencontres que j’ai faites à travers lui, a été un « turning point » dans ma vie.
[1] « nós » signifie « nous » mais « nó » signifie aussi « nœud » en portugais
Maud Chirio est maître de conférences à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, historienne spécialiste du Brésil contemporain. Elle travaille plus spécifiquement sur les forces armées pendant la dictature issue du coup d’Etat de 1964, la droite et l’extrême droite militaires, et la répression politique à cette période. Elle est l’auteure de A política nos quartéis. Revoltas e protestos de oficiais na ditadura brasileira (Rio de Janeiro, Zahar, 2012) et de La politique en uniforme. L’expérience brésilienne 1960-1980 (Rennes, PUR, 2016).
Docteur en droit par l’Université Paris 1, avec une spécialisation en anthropologie du droit. Consultant juridique pour plusieurs associations depuis 2007, dans les domaines des droits humains, du droit des peuples autochtones et de la responsabilité sociale des entreprises, il intègre en 2016 l’équipe de France Libertés, au sein des programmes Droits des peuples et Eau Bien commun.
Toutes nos félicitations aux réalisateurs du film « Jaci – Les sept pêchés d’un chantier en Amazonie » qui remportent cette année le Prix Gabriel García Márquez de journalisme 2016 (Festival GABO), décerné en septembre dernier en Colombie.
Choisi par le jury parmi les 1’600 candidatures reçues, leur film remporte le prix de meilleur documentaire dans la catégorie « image ».
Le film « Jaci – Les sept pêchés d’un chantier en Amazonie » sera projeté dans le cadre du festival Brésil en Mouvements le jeudi 13 Octobre à 20h.
La projection sera suivie du débat : « Mégaprojets, en Amazonie : le rôle des multinationales européennes », en présence de Carlos Juliano Barros, l’un des réalisateurs du film projeté et journaliste pour Repórter Brasil, tout spécialement venu du Brésil pour l’occasion.
Les autres intervenants de cette soirée organisée en partenariat avec l’Observatoire des Multinationales sont : Eric Beynel, porte-parole de l’Union syndicale Solidaires, et Marie-Laure Guislain, responsable du contentieux au sein du Programme Globalisation et Droits Humains de l’association Sherpa. Olivier Petitjean, responsable éditorial de l’Observatoire des multinationales, sera le modérateur de ce débat.
Pour plus d’informations sur le Prix Gabriel García Márquez de journalisme (Festival GABO) : http://premioggm.org/seleccion-oficial-2016/#imagen